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Tattoo Artist: Yann Neumann Portrait (ENG/FR)

Text: Trash Doll

Photos: Trash Doll

ENGLISH

On a sunny saturday afternoon, I paid a visit to Lionsgrave Tattoo in Tétange, Luxembourg, where the young talented artist Yann Neumann welcomed me inbetween two appointments and took the time to answer to several questions in his bright, tastefully decorated one-man studio.

Yann Neumann, 24, has chosen the neo-traditional style with a preference for women's faces and animals first, and, the Asian style, second.

It was during his university studies for sound engineering in Düsseldorf (Germany), that he discovered his interest in drawing, first, and then the tattoo, accordingly. He began to train at home and perfected his book until he found studios who agreed to offer him an apprenticeship. He started with oldschool patterns and was also early attracted by the Asian style. Even if he continually questioned his talent during his first internship, especially for the drawing, the first tattoos have subsequently been intense moments.

He abandoned his studies and continued to improve here and there in tattoo parlours in Germany for a year and a half. When he finaly returns to Luxembourg, after this period, after a brief failed attempt in a local studio, he is in front of a dilemma: he already has some customers who contacted him via FB, for the majority, he has a full agenda for the next three months, but no place for tattooing. Before going back again looking for a studio that would agree to hire him, he decides to open his own shop.

If it's sure that although the choice was very daring, he has never regretted it and tells me: "I admit I was very lucky and I'm very happy about it. There was a risk, but it all went fine." He chose to settle in a quiet area in the south of the country, as the goal was never to have a street shop. "Working alone was a decision. I never got used to working in a large studio. During my training period, the studios where I stayed the longest time were all familiar small studios. In addition, working alone allows me to have very flexible hours for my projects and clients."

When thinking about such an early, independent career, it brings up the question of how placing the bar so high might be a pressure, and difficult to surpass in the future. "The greatest pressure is the one I'm putting on myself. My ambition has always been high, my goals have always been perched. This has always been the case and it will not change. There must always be an evolution, improve and go on, this is what's important to me."

Speaking of his first steps, we cannot forget the importance of tattoo conventions. He came back from his very first convention with two prices. "I accumulated several conventions after that and made some good experiences. I tattooed pieces that I had prepared in advance and even if I had no appointment scheduled at arrival at the convention, I was soon fully booked for the entire weekend. The conventions were always very important to present my style. The following year, I chose destinations that proved less appropriate, in other regions, where my style was less in demand. I questioned myself again. Finally, it was still a good experience. Since then, I choose conventions to which I participate in a more targeted way. I prefer to focus on the local area (3-4 hours drive), it always helps me find new customers that will also be able to come to my tattoo studio."

For the future, the young man doesn't plan to rest. "My first goal for the future would be to move to a bigger shop. I don't directly plan to hire a new tattoo artist, but it would be nice to work in a place, where I'd have an extra room for a guest artist, for example. I even think about joining my private living space and my working area in the same building, an issue to be even more flexible."

Then I would like to expand my network and, why not work abroad as a guest artist from time to time.

Find Yann on many conventions of the region later this year and its FB page: www.facebook.com/LionsGraveTattoo

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Texte: Trash Doll

Photos: Trash Doll

FRANCAIS

Un samedi ensoleillé qui criait le printemps, je me suis rendue chez Lionsgrave Tattoo à Tétange, où le jeune artiste talentueux luxembourgeois Yann Neumann m’a accueilli entre deux rendez-vous et a pris le temps de me répondre à plusieurs questions dans son one-man studio lumineux, décoré avec goût.

Yann Neumann, 24 ans, a choisi comme styles de prédilection en premier lieu, le style néo- traditionnel avec une préférence pour les visages de femmes et les animaux et, en second lieu, le style asiatique.

C’est pendant ses études universitaires d’ingénieur du son à Düsseldorf (Allemagne) qu’il découvre son intérêt pour le dessin, tout d’abord, puis le tattoo, en conséquence. Il commence à s’entrainer à la maison et perfectionne sa mappe jusqu’à ce qu’il trouve des studios qui acceptent de lui proposer un stage d’apprentissage. Il commence avec des motifs du style oldschool et est également dès le début attiré par le style asiatique. Même s’il se remet continuellement en question pendant ses premiers stages, surtout pour le côté dessin, les premiers tattoos ont de suite été des moments intenses.

Il abandonne ses études universitaires et continue à se perfectionner ça et là dans les studios en Allemagne pendant un an et demi. Lorsqu’il revient à Luxembourg, après cette période, après une courte tentative infructueuse dans un studio luxembourgeois, il se trouve devant un certain dilemme : il a déjà une certaine clientèle, qui l’a contacté via FB pour la majorité, il a un agenda rempli pour les trois prochains mois, mais pas d’endroit pour tatouer. Avant de se remettre de nouveau à la recherche d’un studio qui serait d’accord à l'engager, il décide d’ouvrir son propre shop.

S’il est sûr que le choix fût très audacieux, il ne l’a jamais regretté et m’explique : « J’avoue avoir eu beaucoup de chance et j’en suis très heureux. Il y avait un risque, mais tout d’est bien passé. » Il a choisi de s’installer dans un coin tranquille dans le sud du pays, le but n’étant pas d’avoir un shop de rue. « Travailler seul a été une décision. Je n’ai jamais eu l’habitude de travailler dans un grand studio. Lors de ma période de formation, les studios où je suis resté le plus de temps étaient tous des petits studios familiers. En plus, travailler seul me permet d’avoir des horaires très flexibles selon mes projets et mes clients. »

Lorsqu’on pense à un tel début de carrière à mille à l’heure, et ce de façon indépendante, on peut se poser la question à quel point se placer la barre si haut peut-être une pression, et aussi difficile à surpasser dans le futur. « La plus grande tension est celle que je me fais moi-même. Mon ambition a toujours été grande, mes buts ont toujours été haut perchés. Cela a toujours été le cas et ça ne changera pas. Il faut toujours avoir une évolution, s’améliorer et aller d’avant, c’est ce qui m’est important. »

En parlant de ses premiers pas, nous ne pouvons pas ne pas aborder le sujet des conventions tattoo. Il est rentré, de la première convention à laquelle il a participé, avec deux prix en poche. « J’ai enchaîné plusieurs conventions ensuite, j’ai accumulé les bonnes expériences. Je n’ai tatoué que des pièces que j’avais préparées à l’avance et même si je n’avais aucun rendez-vous prévu en arrivant à la convention, j’étais très vite complètement booké pour le WE complet. Les conventions sont très importantes pour présenter son style. L’année suivante, j’ai choisi des destinations qui se sont avérées moins opportunes, dans d’autres régions, où mon style était moins demandé. Je me suis remis en question à nouveau. Finalement, cela reste une bonne expérience. Depuis, je choisis les conventions auxquelles je participe de façon plus ciblée. Je préfère me concentrer sur le terrain local, dans les environs (3-4 heures de route), cela me permet toujours de trouver de nouveaux clients qui se déplacent jusqu’à mon studio.»

Pour le futur, le jeune homme ne compte pas se reposer sur ses lauriers. « Mon premier but pour le futur serait de déménager dans un shop plus spacieux. Je ne compte pas directement engager de nouveaux tatoueurs, mais ce serait agréable de travailler dans des locaux plus amples et d’avoir de la place pour des guest, par exemple. J’aimerais même pourquoi pas, joindre mon espace vital privé et mon studio dans un même bâtiment, question d’être encore plus flexible. »

Ensuite, j’aimerais agrandir mon réseau, et pourquoi pas, aller faire des guest à l’étranger de temps à autre.»

Retrouvez Yann sur de nombreuses conventions de la région au courant de cette année et sur sa page FB : www.facebook.com/LionsGraveTattoo

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